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Actualité

qu’est ce qu’un naturopathe ?

Par 23 décembre 2022Aucun commentaire

Le grand dossier de l’AEMN : qu’est ce qu’un naturopathe ?

De plus en plus, on entend parler de naturopathie et de naturopathe dans les médias. Mais beaucoup de gens ne savent pas encore ce que peut proposer un naturopathe et comment devient-on praticien en naturopathie.

Nous allons donc vous éclairer de manière à ce que vous sachiez exactement ce que la naturopathie peut vous apporter. Et également, nous vous expliquerons comment vous pouvez vous former pour être naturopathe. Bien évidemment, les personnes intéressées par une telle formation peuvent nous contacter, car nos cours de naturopathie sont reconnus par l’OMNES et par l’APNF, et parce que nous pouvons, à l’issue de nos formations complètes, vous proposer d’obtenir un doctorat de naturopathie auprès d’une université américaine.

Maintenant, plongeons nous dès à présent dans l’univers de la naturopathie

Un petit historique de la naturopathie

C’est à la fin du 19ème siècle qu’est né la naturopathie, aux Etats Unis d’une part, et en Allemagne d’autre part. Les premiers naturopathes, Benedict Lust et John Scheel, avaient une conception hygiéniste de la naturopathie. Ils s’appuyaient notamment sur les principes d’Hippocrate, basés sur le pouvoir de guérison par la nature.

Benedict Lust était un allemand qui avait été dans sa jeunesse soigné par un curé, l’Abbé Kneipp, qui avait créé un centre d’hydrothérapie. Il émigra ensuite aux Etats-Unis pour représenter officiellement les cures hydrothérapiques de Kneipp. Puis, après avoir obtenu un doctorat auprès d’une université de médecine américaine, il créa un centre de naturopathie et un magasin d’alimentation naturelle à New York. Il fut également un disciple d’un autre naturopathe allemand, Adolf Just.

En France, ce n’est que dans les années 30 que débarqua la naturopathie, grâce à Pierre-Valentin Marchesseau. Celui-ci fut donc le premier des naturopathes français dès 1935. Il écrivit de nombreux petits ouvrages de santé naturelle. Puis il ouvrit un centre de naturopathie, ainsi qu’une école de formation en 1973, de manière à pouvoir transmettre durablement cette méthode de santé naturelle. De nombreux naturopathes connus passèrent par cette école, dont Robert Masson, auteur notamment de « la diététique de l’expérience », Daniel Kieffer ou encore André Lafon. Marchesseau créa également la société Vitagermine, qui distribuait des produits biologiques et naturels.

Depuis lors se sont créées en France de nombreuses écoles, les plus sérieuses étant regroupées au sein de l’APNF, de la FENA ou reconnues par l’OMNES.

Aujourd’hui, la naturopathie est reconnue officiellement dans de nombreux pays européens. Des pays comme la Suisse, le Portugal ou l’Allemagne, délivrent des diplômes officiels. En Suisse, la plupart des mutuelles de santé remboursent même les soins de naturopathie. A l’inverse, en France, la naturopathie est tout juste tolérée. Et pourtant, la qualité des naturopathes reconnus par des organismes comme l’OMNES ou l’APNF n’ont rien à envier à leurs homologues des autres pays européens.

Et malgré ce manque de reconnaissance, on compte aujourd’hui plus de 2000 naturopathes installés en France et le plus souvent  reconnus par l’OMNES.

Notre école, l’AEMN, s’appuie sur une formation élaborée dès 1998, et a été créée sous la forme actuelle en 2008.

Qu’est ce qu’un naturopathe ?

Il existe plusieurs conceptions de la naturopathie, dont aucune ne s’oppose. Au contraire, ces différentes approches se complètent. Et elles s’intègrent très bien dans notre approche, qui relève de la naturopathie holistique.

En règle générale, le naturopathe est un généraliste de la santé naturelle. Il s’appuie sur la compréhension des causes profondes des maladies, et vise à agir sur ces causes profondes, et non pas sur les symptômes. L’approche symptomatique est bien évidemment l’apanage du médecin allopathe. Ainsi ces deux approches de la santé sont plus complémentaires que concurrentes. D’ailleurs, les concepts de médecine intégrative visent à intégrer les praticiens naturopathes et autres praticiens en d’autres méthodes naturelles (réflexologues, ostéopathes, praticiens en médecine chinoise, etc.) dans les stratégies de soin les plus classiques, en collaboration avec la médecine officielle.

Si en France, la médecine classique a encore tendance à trainer des pieds pour favoriser ce genre de collaboration, dans de nombreux pays, c’est largement passé dans les mœurs sanitaires.

Le naturopathe peut avoir une orientation hygiéniste, humoriste ou vitaliste. En fait ces trois approches sont issus de la vision d’Hippocrate, repris par Marchesseau. Pour ce dernier, le naturopathe devait pouvoir pratiquer 10 techniques : la bromatologie ou alimentation équilibrée, la phytologie ou phytothérapie, les massages, les hydrothérapies, les techniques de respiration, le magnétisme, les techniques vibratoires, par les couleurs notamment, les exercices physiques, le travail psychique et enfin la réflexologie plantaire. Ces dix techniques de médecine douce visent toutes à stimuler les capacités d’auto-guérison du consultant et s’inscrivent dans une vision préventive de la santé.

Selon Marchesseau, l’hygiénisme avait trait à ces dix techniques d’hygiène de vie, le vitalisme était la philosophie de la naturopathie et l’humorisme en était le support scientifique. Cette approche permettait donc d’avoir une vision dans la globalité de la santé et des solutions à mettre en œuvre. La naturopathie est donc une véritable thérapie holistique. Elle permet aussi une bonne gestion du stress oxydatif, donc d’agir pour limiter les effets du vieillissement et de renforcer l’énergie vitale de l’individu.

Comment se déroule une consultation de naturopathe ?

En pratique, le praticien de santé naturopathe reçoit en cabinet de consultation. En général, une consultation dure une heure à une heure et demi. Cela consiste à poser tout d’abord des questions sur l’état de santé de la personne, et sur le mode de vie pour déterminer ce qui peut contribuer à cet état de santé.

En fait, le naturopathe part de l’état physique de son consultant, et cherche à trouver les causes profondes, ce qu’on appelle le causalisme, qui amènent aux problèmes de santé.

Il peut s’appuyer sur des méthodes de bilan de santé, comme l’iridologie, par exemple. Avec cette méthode, on peut en examinant l’iris d’un œil, déterminer des faiblesses possibles, par exemple une faiblesse vasculaire, veineux, hépatique ou un terrain neurogène ou arthritique rhumatismal. L’iridologie permet donc d’établir un véritable bilan de vitalité.

Les réponses apportées par le consultant et les bilans de santé permettent, au cours de ce travail d’anamnèse, de dresser un ensemble de mesures à prendre pour permettre le retour d’un bon état de forme.

Evidemment, dans les questions posées, le naturopathe détaille les habitudes alimentaires, car l’alimentation est un pilier très important qui explique l’apparition de troubles métaboliques ou physiologiques. Et ensuite, le naturopathe dresse un réglage alimentaire, permettant de corriger les quelques erreurs qui sont sources de problèmes de santé.

Que propose le naturopathe ?

Le naturopathe n’imposera pas ce réglage alimentaire, mais il montrera sa pertinence, de manière à recueillir l’adhésion du consultant. Il s’agit effectivement que ce dernier s’empare des clés de santé qu’on lui apporte lors de la consultation, de manière à ce qu’il soit acteur de sa propre santé. Par ailleurs, le réglage alimentaire sera facile à adopter, car le naturopathe se contentera de rectifier uniquement ce qui ne va pas dans les habitudes alimentaires du consultant. Ce dernier pourra donc conserver toutes les habitudes non problématiques.

Par ailleurs, le naturopathe proposera une série de compléments alimentaires à base de plantes médicinales, d’oligoéléments, de vitamines naturelles, d’aromathérapie, de mycothérapie ou autres. Il peut aussi proposer des méthodes de détox, de diète, de drainage ou d’autres techniques d’hygiène de vie comme l’argilo thérapie. Ces remèdes de médecine naturelle ont généralement des propriétés physiologiques, capables de relancer le métabolisme chez le consultant qui vient nous rendre visite.

Cela suppose donc que le naturopathe doive parfaitement connaître les plantes, les nutriments, les vitamines, les aliments, mais aussi le fonctionnement du corps humain (anatomie, physiologie, pathologie, biologie cellulaire). C’est pourquoi nous enseignons d’ailleurs toutes ces matières dans notre école de naturopathie. Et donc les naturopathes que nous formons sont parmi les plus compétents à l’heure actuelle.

Enfin, le naturopathe peut aussi être réflexologue, ou pratiquer des massages bien-être, ou encore maitriser des techniques énergétiques comme les soins par les polarités, l’acupressure ou le shiatsu. Il peut également employer différentes médecines traditionnelles comme la médecine chinoise ou l’ayurveda. Toutes ces méthodes visent alors au mieux-être de son consultant, en terme de gestion du stress, d’équilibre intérieur et de santé optimale.

Les formations de naturopathie

On ne devient pas naturopathe en lisant trois ouvrages de naturopathie ou en suivant des cours au rabais. Pour être naturopathe, il est largement préférable de suivre une formation de naturopathe qui soit reconnue par l’OMNES.

Nos formations certifiées Qualiopi et reconnues OMNES, par exemple, enseignent toutes les techniques et les connaissances nécessaires au naturopathe. La formation complète dure 1200 heures de formation. Elle comprend trois cycles :

  • Un premier cycle pour maitriser les techniques de base de la naturopathie  (dont la phytothérapie et la nutrition). Ce cycle permet, si vous vous arrêtez là, de travailler comme conseiller en magasin bio.
  • Un second cycle, qui comprend toutes les connaissances du corps humain, ainsi que les connaissances sur les bilans de santé, comme l’iridologie. Ce cycle enseigne aussi comment mener une consultation. A la fin de ce cycle, vous pouvez exercer en cabinet de soin et travailler en pharmacie, parapharmacie, magasin bio ou herboristerie.
  • Un troisième cycle grâce auquel vous allez maitriser des techniques come la réflexologie palmaire et plantaire, les soins ayurvédiques, des techniques manuelles de médecine traditionnelle chinoise, et autres approches des thérapies énergétiques ou quantiques. Ce cycle vous permet de développer un centre de naturopathie, combiné par exemple avec la vente de compléments alimentaires.
  • De plus, dans nos deux premiers cycles, vous aurez à suivre un stage botanique, qui permet de mettre en application ce qui a été appris au cycle 1, et vous devrez aussi suivre des stages en entreprise pour chaque cycle. Au cycle 1 et au cycle 2, le stage en entreprise est de 72 heures, et au cycle 3, ce stage est de 111 heures.

De nombreux débouchés sont offerts aux naturopathes ayant suivi nos trois cycles, comme le montre cet article de notre blog.

Vous pouvez également mieux connaître notre école de naturopathie et nous connaître avec cette vidéo :

Ce que n’est pas le naturopathe

Un vrai professionnel de la naturopathie ne promet pas de résultat et ne prétend pas remplacer les médecins. Seuls les charlatans pratiquent ainsi. Donc si un naturopathe vous promet une durée de traitement ou un résultat avec un traitement, ou s’il prétend remplacer un médicament par un produit naturel, alors méfiez vous absolument.

Le naturopathe ne peut pas pratiquer l’acupuncture, car cette méthode est réservée aux médecins diplômés. Effectivement, avec cette méthode, on plante des aiguilles, ce qui est un acte médical. En revanche, le naturopathe peut pratiquer la digipuncture, qui une version douce de l’acupuncture et qui se pratique par acupressure et non pas avec des aiguilles.

De même, le naturopathe ne peut pas prescrire de produits homéopathiques, car ce sont des médicaments. Même les médicaments vendus sans ordonnance ne peuvent pas être prescrits par un naturopathe, sinon, cela relève de l’exercice illégal de la médecine. Seul un médecin homéopathe peut prescrire de l’homéopathie. Le naturopathe a d’ailleurs tout intérêt à travailler en bonne intelligence avec les médecins homéopathes, qui ont eux aussi une approche de terrain, en plus de maitriser la symptomatologie.

Certaines techniques, comme l’hydrothérapie du côlon ou comme le drainage lymphatique sont réservés aux praticiens du domaine médical, au minimum les infirmières, sinon les médecins. Effectivement, ces méthodes possèdent de nombreuses contre-indications médicales et de nombreux effets secondaires ou indésirables. Elles ne ne sont donc pas sans danger.

Par ailleurs, le naturopathe ne peut pratiquer le massage thérapeutique, qui est réservé aux kinésithérapeutes. Les seuls massages que peuvent proposer les naturopathes sont des massages bien-être.

Le naturopathe sérieux ne pratiquera pas des méthodes souvent fumeuses ou mal encadrées, comme le reiki. Cette méthode s’est beaucoup galvaudée malheureusement et apparaît aujourd’hui comme très peu sérieuse. Ainsi, le naturopathe se doit de rester crédible dans sa pratique et dans les méthodes qu’il fait appliquer par ses consultants. Il doit notamment se garder de toute approche sectaire de la santé.

Enfin, un naturopathe peut aussi pratiquer d’autres techniques, mais qui constituent en soi une activité complémentaire, comme le métier d’hypnothérapeute ou d’ostéopathe. Il lui faudra cependant suivre une formation en ostéopathie reconnue ou en hypnose, bien évidemment. Nous avons parmi nos anciens élèves, des naturopathes ostéopathes et des naturopathes praticien en hypnose.

Une déontologie à respecter

Le naturopathe doit donc répondre d’une déontologie, à la fois dans sa pratique et dans sa relation avec le consultant. Tout comme le médecin, il doit respecter par exemple le secret médical, et il ne peut pas faire de prosélytisme religieux, ni politique, et encore moins pour une secte. En fait, ce qu’il peut penser doit rester à la porte du cabinet autant que possible, de manière à avoir l’ouverture d’esprit pour écouter sans juger, ce qui est la véritable empathie. De ce fait, il écoutera son consultant avec bienveillance et posera des questions dans le même état d’esprit. Il évitera aussi d’exercer des pressions par la peur pour faire vendre un maximum de produits.

D’ailleurs, notre école fait signer une déontologie de manière systématique, lorsqu’un élève s’inscrit chez nous. Cela permet de montrer très rapidement ce que l’apprenant doit respecter comme code de conduite, s’il veut être un professionnel respecté et respectable. Nous avons d’ailleurs indiqué par le passé à l’une de nos élèves que la déontologie était obligatoire à respecter, alors qu’elle venait d’être condamnée dans le cadre de son activité de kinésithérapeute ostéopathe. Voyant qu’elle ne pourrait pas reproduire ses pratiques d’escroquerie comme naturopathe, elle avait donc abandonné notre formation.

Une fois ce code de conduite adopté, et qui va de soi lorsqu’on en prend connaissance, le naturopathe dispose de nombreux atouts pour pouvoir s’épanouir professionnellement. Même si en France, ce métier nouveau est encore mal reconnu et parfois moqué ou décrié, il a désormais un très grand avenir. Et précisément parce qu’il est moqué par certains, ce métier montre au combien il peut être intéressant et utile. Les moqueurs ou ceux qui dénigrent ne font qu’exprimer une forme de jalousie ou des peurs vis à vis d’une méthode qui ne cesse de prendre de l’ampleur et qui fera autorité dans le monde de demain.

Vous pouvez voir cette vidéo de la chaine YouTube de la naturopathie, pour voir ce qu’est un bon naturopathe :