Préliminaire
Le présent code déontologique est partie intégrante du règlement intérieur de l’AEMN. Dans le cadre de la vie des élèves de notre école de naturopathie, ce code est indispensable à bien respecter. Il fixe les droits et devoirs des praticiens de santé naturopathes anciens élèves de l’AEMN, ainsi que du stagiaire participant à nos cours.
Vous pouvez aussi voir ici notre vidéo précisant ce qu’est le savoir être d’un naturopathe :
Ou encore cette vidéo exposant notre point de vue sur ce qu’est un bon naturopathe :
Code de déontologie de l’AEMN
Article 1 :
Tout membre de l’AEMN ne peut pratiquer d’actes médicaux s’il n’est pas médecin. En particulier, s’il n’est pas médecin, le membre de l’AEMN ne fera aucun diagnostic médical par quelque méthode que ce soit, et ne prescrira ni médicaments allopathiques, ni médicaments homéopathiques, ni tout autre produit pharmaceutique en allopathie ou en homéopathie, ni aucun autre dispositif médical, quel qu’en soit la nature. Il ne peut conseiller tout produit ayant une toxicité reconnue et interdit dans un complément alimentaire selon la règlementation en vigueur. De plus, il ne peut pas faire état de propriétés thérapeutiques destinées à guérir une maladie. Enfin, il ne peut pas pratiquer l’acupuncture, qui est une discipline médicale, et il ne peut passer pour un pharmacien. En particulier, il ne peut pas préconiser des préparations pharmaceutiques, même à base de plantes.
Article 2 :
Les pratiques infirmières sont réservées aux anciens élèves diplômés et titulaires du diplôme d’infirmière. En particulier, un ancien élève diplômé ne peut pratiquer d’injections ou de prises de sang, ni planter des aiguilles, s’il n’est pas titulaire du diplôme d’infirmière.
Article 3 :
Les massages à usage médicaux sont réservés aux kinésithérapeutes et ne peuvent être pratiqués par des élèves membres de l’AEMN s’ils ne sont pas eux-mêmes kinésithérapeutes.
Article 4 :
Le prosélytisme religieux, politique ou sectaire, quel qu’il soit, est proscrit formellement au sein de l’AEMN, ainsi que dans la pratique de la naturopathie et de toute médecine douce. Nul ne peut refuser de prendre en charge un bénéficiaire de soins pour des raisons racistes, politiques, religieuses ou sectaires. Nul ne peut se servir des consultations en naturopathie pour diffuser des idées sectaires, religieuses, politiques, quelles qu’elles soient.
Article 5 :
En aucun cas, le praticien membre de l’AEMN ne peut faire état de promesses ou de garanties de résultats avec des compléments alimentaires ou avec toute autre technique ou méthode de médecines naturelles. Il ne peut s’engager que sur les moyens et ne peut avoir qu’obligation de moyens. Il doit obéir aux règles applicables à toutes consultations thérapeutiques, et notamment respecter la confidentialité des informations livrées lors des consultations par les bénéficiaires de techniques bien être. Par ailleurs, les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments. Le praticien naturopathe ne peut faire état d’allégation médicales au sujet de ce qui est distribué sous le statut de compléments alimentaires. Ainsi, concernant les plantes, les champignons, les vitamines, les oligoéléments, etc., il ne peut faire état de leurs vertus médicales.
Article 6 :
Le praticien membre de l’AEMN ne peut en aucun cas imposer une ou plusieurs pratiques sectaires, notamment en matière d’alimentation. De plus, il ne peut imposer une quelconque vue philosophique impliquant des restrictions alimentaires, visant à supprimer des aliments d’un régime alimentaire. Le végétarisme et toute autre pratique alimentaire inspirée d’une philosophie ou d’une pratique religieuse ne peuvent relever que de la conscience personnelle de chacun et ne sauraient être érigées en tant que moyen de bien être.
Article 7 :
Le praticien naturopathe de l’AEMN se doit d’alerter son client si celui-ci adopte des pratiques alimentaires trop restrictives, menaçant son état de santé (végétalisme, macrobiotique, crudivorisme, etc.).
Article 8 :
Tout praticien membre de l’AEMN doit se garder de nuire. Primum non nocere doit être la règle de base du praticien membre de l’AEMN. En particulier, il se gardera de prescrire à mauvais escient une plante contre-indiquée à un bénéficiaire de soins de bien être qui pourrait en souffrir. Et de même, il se gardera de préconiser des huiles essentielles pures par voie interne ou en application externe sur les zones sensibles du corps (yeux, glandes sexuelles, etc.). De même, le praticien de santé naturopathe est tenu au secret professionnel. Les compléments alimentaires, et certaines plantes en particulier, peuvent avoir des effets secondaires.
Article 9 :
Les pratiques d’escroquerie, qui pourraient être commises par un membre de l’AEMN, sont cause d’exclusion de l’annuaire des anciens élèves de l’AEMN.
Article 10 :
Les cours de l’AEMN cycle 1 et 2 étant la propriété intellectuelle de l’AEMN, et les cours du cycle 3 étant la propriété intellectuelle des intervenants du cycle 3, aucun ancien élève ne peut prétendre les utiliser ou s’en inspirer pour fonder une école de formation. Seules les antennes de l’AEMN sont habilitées à délivrer cet enseignement.